« J’ai toujours tendance à vouloir m’extraire de là où je suis. La possibilité de fuir me rassure. Et sans ce foutoir dans ma tête, je ne sais pas qui je suis. Je fais des trucs irrationnels… Et le problème, c’est que je ne peux pas m’arrêter. C’est comme des pop-up, tu vois ? Je crois que c’est Ben Mazué qui disait ça dans une interview. C’est la meilleure image que je connaisse. Pop-up. Quand ça vient dans mon esprit, c’est foutu. C’est ridicule, je sais. Mais ça façonne ma vie. »

Entre crises d’angoisse et hypersensibilité, Gabriella cherche le moyen d’échapper à tout ce qu’elle veut fuir. Dans la souffrance de son corps et de son être, les souvenirs s’imposent à elle tels des pop-up infatigables. À la suite d’une randonnée qui finit mal, elle est accueillie au « WonderFull Camp », un campement de tipis en auto-suffisance. Elle choisit d’y rester pour l’été et doit suivre un entraînement physique intense avec chaque occupant du campement, afin de pouvoir rencontrer le maître des lieux.

Essayant de tourner le dos à un passé qui la hante, elle apprend à gérer son esprit bouillonnant, ses pensées obsédantes et son corps vacillant.

Ces êtres abîmés et colorés, au cœur de ces montagnes insondables, auront-ils le pouvoir de la sauver ?

Ce tout petit roman, à la frontière de la nouvelle, entre dans une thématique commune avec Juste le temps de vivre (Le temps de vivre), mon premier roman. Vous y retrouverez certains de mes personnages !